Michel Preud'homme satisfait des Rouches: "C’était un stage exceptionnel"
Le Standard a battu deux équipes de Bundesliga (Mayence puis Mönchengladbach) et a vécu une semaine de travail intense sous un soleil radieux et dans la bonne humeur. Que demander de plus ?
- Publié le 12-01-2019 à 13h57
- Mis à jour le 12-01-2019 à 13h58
Le Standard a battu deux équipes de Bundesliga (Mayence puis Mönchengladbach) et a vécu une semaine de travail intense sous un soleil radieux et dans la bonne humeur. Que demander de plus ? Le Standard est prêt à reprendre le championnat. Les Liégeois viennent en effet de vivre une semaine quasi parfaite à Marbella (le petit bémol, ce sont les légères blessures de Sa et Lestienne). En battant deux équipes de Bundesliga, les hommes de Preud’homme, qui restent sur trois victoires de rang en Pro League, continuent leur progression footballistique (voir ci-dessous). Mais à côté du jeu à proprement parler, il y a d’autres raisons de se réjouir et d’être optimiste.
1. UNE AMBIANCE AU TOP.
Le groupe liégeois vit bien. C’est le moins que l’on puisse dire. Après avoir eu la chance de vivre durant une semaine aux côtés de la délégation du Standard, on ne peut que constater que l’ambiance y est au beau fixe. Ça se charrie, ça rigole, ça discute. La bonne humeur est au rendez-vous, que ce soit dans l’hôtel ou sur le terrain. Et ce, même quand les exercices sont compliqués. "Renaat, tu as le choix : soit tu termines le stage dans le coffre, soit dans la mer", a rappelé Polo Mpoku à Renaat Philippaerts, le préparateur physique des Liégeois, à quelques reprises, lorsque les séances de ce dernier étaient difficiles, provoquant l’hilarité générale. Mehdi Carcela ou Luis Pedro Cavanda n’étaient pas non plus en reste lorsqu’il s’agit de taquiner leurs équipiers ou le staff. "L’ambiance a été excellente toute la semaine, se satisfaisait Michel Preud’homme Les conditions de travail étaient exceptionnelles avec le soleil et la météo." Difficile de demander mieux.
2. UN ESPRIT D’ÉQUIPE RENFORCÉ.
Une bonne ambiance, c’est bien. Un esprit d’équipe, c’est mieux. Au Standard, ce dernier est bien présent. Un exemple ? Mercredi, en fin de séance, Evangelos Patoulidis (17 ans) tirait la langue lors d’un exercice d’endurance. Conscient que son jeune équipier était dans le dur, Paul-José Mpoku s’est porté à ses côtés, lui a pris la main, puis l’a emmené dans son sillage en ne cessant de l’encourager. Et les deux hommes ont terminé l’exercice ensemble, sans craquer. Un geste symbolique qui n’est pas isolé. On le sent : les cadres du vestiaire portent ce groupe et le tirent vers le haut. Jean-François Gillet (39 ans), qui s’entraîne toujours comme lorsqu’il avait 20 ans, et Réginal Goreux, monté au jeu avec une envie débordante face à Mayence (il a été impliqué dans deux buts), en sont la preuve. Les deux teambuilding organisés par Rudy Heylen, le coach mental (du footgolf et le jeu de l’assasin, Gotcha, dans l’hôtel) ont également permis de souder l’équipe. "Ce groupe était déjà un bon groupe, sans quoi ils n’auraient pas fait de si bons résultats l’an passé. Mais on essaye encore d’augmenter l’esprit de groupe. Que Pocognoli et Oularé nous aient rejoints en fin de stage, à leur demande, je trouve ça très bien", disait Michel Preud’homme. C’est en effet un signe qui ne trompe pas.
3. UNE CHARGE PHYSIQUE BIEN DIGÉRÉE.
C’est le moment de l’entraînement que les joueurs détestent le plus (à l’exception, sans doute, de Senna Miangue, très à l’aise physiquement) : souvent, après un échauffement et une séance tactique sous la direction de Michel Preud’homme et Emilio Ferrera, les Rouches enchaînaient avec des exercices de course d’une vingtaine de minutes, à allure soutenue, avec Renaat Philippaerts. "On souffre beaucoup, mais on sait que ça va payer", expliquait Christian Luyindama jeudi. Si les Liégeois parviennent à répondre présents physiquement jusqu’à la fin de la saison, il ne faudra pas chercher plus loin d’où vient leur coffre. "Le stage, c’est une phase où il y a beaucoup de volume dans les entraînements. On travaille pour le prochain match, mais aussi pour le long terme et donc, pour les playoffs", rappelait Renaat Philippaerts en début de semaine. "On a bien travaillé, sans faire n’importe quoi de manière intense… mais c’était nécessaire", disait MPH. Et le match face à Mönchengladbach l’a prouvé : physiquement, les Liégeois vont bien. Et attendent Courtrai de pied ferme.